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Le voici le voilà le chapitre 4: ~4~
A leur retour, Samantha, Vivian et Elena étaient assises à la table principale, entrain de brasser des montagnes de papiers. Martin arriva, un café en main, dans le couloir où Jack et Danny venaient d’entrer. Taylor le lui prit au passage.
- Merci ! Fallait pas !
- J’te préviens, j’ai déjà bu dedans.
Il se dirigea vers la table s’en se préoccuper des paroles de son collègue.
- Laisse-le, après c’qu’il a fait ! Je crois que tu n’es pas plus sale que la poubelle. Lui répondit Malone qui rentra dans son bureau sans voir la réaction de Fitzgerald. Une expression de dégout marquait son visage.
- La poubelle ? Quelle poubelle ? Il ne comprit pas de suite. Il était visiblement surpris par les paroles de Jack.
Lorsque Danny s’assit à la table avec les filles, celles-ci relevèrent immédiatement le nez des papiers.
- C’est toi qui sens comme ça ? Lui demanda Sam.
Il regarda à droite et à gauche puis lui répondit.
- Si c’est pas moi, s’est sûrement le café de Martin.
Il fit mine de le renifler avant qu’elle ne lui arrache des mains.
-C’est impossible qu’un café pu autant.
-C’est normal monsieur s’amuse à faire les poubelles. Les informa Martin qui les avait rejoins.
- Non attend t’es sérieux ?
- Affirmatif Vivian !
Fitzgerald reprit son café que Spade avait posé sur la table.
- Tu aurais pu aller prendre une douche avant de revenir. T’es dégoûtant !
- Samantha a raison ! Tu vas prendre une douche ou tu n’approche plus d’ici !
-Nous essayons de travailler alors tu serais gentil de t’éloigner un peu.
Martin riait en silence à son bureau. Décidément les filles se liguaient contre Taylor.
-Vous exagérez, je ne sens pas plus mauvais que vos parfum réunis !
Elles ne préférèrent pas lui répondre et se remirent à leurs recherches.
-En tout cas le parfum des filles je ne le sens pas jusque là ! Le nargua Martin.
-Tu te venge parce que je t’ai piqué ton café avoue ?
-Non ! J’ te fais juste remarquer que tout le monde te sent, sauf toi !
-Bon très bien ! J’ai compris !
Il se leva et sorti de la pièce sous les regards soulagés de ses collègues.
Une vingtaines de minutes plus tard :
-Vous savez où est Danny ? Demanda Jack à ses subordonnés.
- Il est parti prendre une douche. L’informa Elena.
- Et ce n’était pas du luxe. Enchéri aussitôt Sam.
-C’est pas la peine de l’enfoncer surtout s’il n’est pas là. Intervint Fitzgerald.
- Martin a raison. En plus ça nous a servi à quelque chose.
- A avoir une suave odeur de pourriture dans le bureau ? Se moqua Delgado qui ne partageait pas l’avis de son supérieur.
- Non ! Mais s’il n’avait pas farfouillé dans la poubelle on aurait raté le facteur et il n’aurait pas trouvé ceci.
Il leur montra un sac en plastique transparent avec le scotch rouge « évidence » pour le sceller. A l’intérieur se trouvait un bout de papier avec des inscriptions griffonnées.
- Qu’est c’que c’est ? Grimaça Elena. En tout cas, pour moi, c’est du chinois !
- C’est du latin écrit par notre cher Rodriguez et en prime on a les empreintes de notre disparue.
- Tu ne vas pas me faire croire qu’un type paumé comme ce Rodriguez qui cumulait deux boulots pour arrondir ses fins de mois ai eu le temps d’apprendre le latin.
- Tu serais surpris de savoir c’que les paumés peuvent connaître Martin. Intervint Danny qui revenait frais lavé.
Il ne portait plus son costume mais avait revêtu un jeans bleu et un tee-shirt avec le logo FBI. Jack le regarda des pieds à la tête.
- Quoi ? J’avais pas prévu de costume de rechange.
- Tiens, ils l’ont vérifié, tout est ok. Lui répondit Jack en lui tendant l’enveloppe.
- Parce que tu te fais envoyer ton courrier au bureau maintenant ! Plaisanta Fitzgerald.
- Non c’est celui de notre défunt Rodriguez. Et que dit ce mot dont tu parlais ? Demanda t-il à son supérieur.
- Je n’en sais rien du tout, mais si quelqu’un pouvait me le déchiffrer, ça ne serait pas de refus.
- Avant que tu n’ouvre ton paquet, on a des infos supplémentaires sur Mongasten. Si ça ne te gène pas trop d’attendre.
- Pas du tout! Allez- y !
- Lacy Mongasten n’existe pas, en tout cas pas avant l’école de police. Après un vrai casse tête j’ai enfin retrouvé son vrai nom. Elle s’appelle Sarah Dalest, née de parents orphelins. Sa mère est décédée à sa naissance. Commença Vivian.
-Son père s’est fait tuer dans une bagarre qui a mal tournée lorsqu’elle avait cinq ans.
Suite à ça elle a été placée à l’orphelinat central de New York. Elle a fait quatre familles d’accueils différentes.
-A quatorze ans, elle est envoyée dans une nouvelle famille : les Banok contre qui elle témoigne. Les parents et leur trois fils ont étés inculpés pour trafic et usage de stupéfiants. La mère s’est suicidée six mois plus tard et le père s’est fait tuer dans la cour par un groupe à tendances Nazis. Poursuivit Elena.
-Du coup, elle repart à l’orphelinat. A quinze ans et demi elle fait une demande d’émancipation exceptionnelle, qu’elle obtient. Puis plus rien.
-On retrouve sa trace dans les dossiers du FBI. C’est grâce au bureau fédéral qu’elle va changer de nom et rentrer dans la police. Elle reste en uniforme que deux petites années. Après une grosse prise dans le milieu de la drogue, elle rejoins l’équipe des stup’. Pour qui elle bosse encore aujourd’hui.
-Si elle est dans les stup’ comment est ce possible qu’elle se soit retrouvée en infiltration sans son équipe ? Leur demanda Martin.
-Parce qu’elle accepte les missions dites dangereuses même si elles ne sont pas rattachées à son unité ! Lui répondit Elena.
-Que sont devenus les frères ?
Samantha chercha dans les différentes feuilles.
-Sortit pour bonne conduite. Ils se sont rendu à la visite chez l’agent de probation il y’a deux jours et après ils se sont volatilisés.
Danny semblait pensif, à des kilomètres de là.
-Ca y est on à fini, tu peux l’ouvrir ! L’informa Spade comme pour le faire revenir parmi eux.
Voyant que son collègue ne réagissait pas, Martin lui chipa l’enveloppe des mains.
-Hé mais c’est pas à toi !
-A toi non plus c’est à Rodriguez ! Tu préfère peut être qu’il l’ouvre lui-même ?
Il lui reprit la lettre d’un coup sec.
-Très drôle !
Il la décacheta soigneusement et extirpa le contenu.
-Une clé ? Rien d’autre ? Voulu savoir Malone.
-Non, juste cette clé. Si seulement on savait à quoi elle servait ! Souffla t-il.
-La réponse est peut être chez Mongasten ?
-Pourquoi pas ! Danny tu t’y rends avec elle !
-Pourquoi lui ? Protesta Martin.
-Parce que toi et Samantha vous attendez l’inspecteur Fost.
L’ordre avait été donné par Jack, il ne pouvait le discuter et Martin le savait bien. Alors il regarda partir ses collègues et se remit à ses recherches tout en attendant l’arrivé du coéquipier de leur disparue.